La dernière session de cette première journée a été animée par Dr Mamadou Gouro Sidibé, Président de MaliStartUp. Il est aussi à l’origine du premier réseau social vocal en langues locales dénommé Lenali.

Son module a pour thème « L’intelligence Artificielle au service de la Gouvernance des Infrastructures pour Minimiser les Risques de Disponibilités ». Il a pour objectif de réduire les risques de leurs disponibilités grâce à l’IA. 

Il a débuté son exposé par un message de prise de conscience adressé aux participants à savoir « un intelligent d’aujourd’hui qui n’utilise pas la digitalisation serait un semi-analphabète de demain ».

Il a aussi mis l’accent sur le concept de l’IA qu’on a tendance à confondre avec les systèmes intelligents. Selon lui, l’IA est la capacité des machines à imiter l’intelligence humaine de façon automatique. A titre d’exemple, Siri, Netflux, ChatGPT. Il a précisé que les bases d’une conception de l’IA sont structurées en pyramide à commencer comprenant le stockage, le filtrage, le feature et l’apprentissage automatique.

Un débat important s’en ai suivi et a réveillé la curiosité de toute la salle portant sur « comment faire pour utiliser l’IA afin de détecter à travers une toux si une personne a le Covid-19 ».

Les participants ont formulé tout un tas de réponses qui ne résolvaient pas le problème.

Le formateur a aussi énoncé les différents types d’IA :

• IA étroite ou faible pour des tâches spécifiques et limitées (reconnaissance vocale ou diagnostic médical) comme les Deep Blue de l’IBM.
• IA générale ou forte pour des capacités intellectuelles générales comme celles des humains à savoir apprendre, raisonner et s’adapter à de nouvelles situations. A titre d’exemple, l’Alpha Go de DeepMind.
• IA générative pour des tâches liées à la génération de contenus comme Gemini, ChatGPT , DALL-E2, MidJourney, Lumalabs.ai etc…

La leçon apprise à ce stade du module est que tout le monde peut utiliser internet à sa guise sans pour autant être un ingénieur qualifié en informatique. Il faudrait juste savoir les bonnes questions à poser pour générer des contenus.

• IA interactive pour interagir avec le monde réel de manière plus complexe, collaborant avec d’autres logiciels, machines et robots. Comme les voitures Tesla capable de percevoir leur environnement et prendre des décisions.

Des solutions d’IA pour la Gouvernance des Infrastructures ont été proposées et sont entre-autres :

• Collecte des données en recueillant des données en temps réel avec des Capteurs IoT
• Analyse prédictive pour prédire les pannes et faire les recommandations d’actions correctives
• Automatisation pour réduire des erreurs humaines et optimiser des ressources
• Détection des anomalies avec 92% de prédiction
• Planification des interventions pour prédire des interventions de maintenance proactives (réduire des interventions d’urgences à 70%)
• Réduction des temps d’arrêt pour minimiser les interruptions de service (diminuer les temps d’arrêt imprévus de 50%)

D’autres facteurs ont été aussi détaillés comme l’optimisation des ressources liées à l’énergie, aux humains et à la réduction des coûts, la surveillance continue et les perspectives pour motiver les participants à faire partie des futurs créateurs de nouvelles applications dans le domaine de l’IA. La session fut clôturée par des questions-réponses pour apporter plus de clarté aux acquis des participants.